H «Μαύρη Πέμπτη» στο χρηματιστήριο της Νέας Yόρκης

στα γαλλικά από το βιβλίο:

Histoire de l’Europe, tome 5 (1919 a nos jours),Serge Berstein, Pierre Milza.

 

Sans insister sur les aspects spécifiques de la crise américaine rappelons brièvement que le coup d’envoi en est donné par la faillite boursière d’octobre 1929. Les ordres de vente, qui se sont brusquement amplifiés à partir du 22, prennent un tour catastrophique à la séance du 24. C’est le « jeudi noir», au cours duquel 12 millions d’actions sont jetées sur le marché sans trouver de preneurs. Les cours plongent, chacun voulant se débarrasser de ses titres avant qu’il ne soit trop tard. De nombreuses banques qui avaient placé en actions l’argent de clients sont acculées à la faillite. Les emprunteur, qui comptaient sur les revenus de la hausse boursière ne peuvent plus rembourser leurs dettes, et les prêteurs, qui ont accepté des titres en garantie, ne parviennent plus à les écouler pour compenser la défaillance de leurs débiteurs. Autrement dit, c’est tout le système sur lequel reposait la croissance accélérée de l’économie américaine qui s’effondre. Les banques restreignant leurs crédits, on assiste à une raréfaction de l’argent qui a pour effet de paralyser la production et la consommation. Trois mois après le krach de Wall Street, la production automobile a déjà diminué de moitié, entraînant dans sa chute les industries des pièces détachées, du pétrole, du caoutchouc. Les prix industriels fléchissent de 30% en trois ans, tandis que ceux du secteur agricole chutent de 70%. En 1933, le PNB des États-Unis ne représente plus que la moitié de son niveau de 1929 et il y a, à cette date, 17 millions de chômeurs.

(page 66)

σχολικό βιβλίο (σελίδα 113)

Le XXe siecle (1919 a nos jours)

 

 

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