Le Laos

La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d’Indochine, guerre civile vietnamienne ou guerre des dix mille jours par les Vietnamiens, qui ne la considèrent pas comme un conflit indépendant de la guerre d’Indochine) est une guerre qui se déroule au Viêt Nam et oppose, de 1955 à 1975, d’une part la république démocratique du Viêt Nam (ou Nord Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne — soutenue matériellement par le bloc de l’Est et la Chine — alliée au Front national de libération du Sud Viêt Nam, dit Viet Cong, et d’autre part, la république du Viêt Nam (ou Sud Viêt Nam), militairement soutenue par l’armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).
Cette guerre ne fut jamais déclarée. Aussi l’année exacte de son commencement fait débat. On a pris l’habitude d’en attribuer la paternité au président John Fitzgerald Kennedy qui, à partir de 1961, y envoya plus de 15 000 conseillers militaires. En 1998, le gouvernement fédéral des États-Unis détermine que les militaires américains tombés après le 1er novembre 1955 — date de la création du premier groupe de conseillers militaires américains au Sud Viêt Nam, plongé dans une situation insurrectionnelle à la suite de la guerre d’Indochine — peuvent être considérés comme morts durant la guerre du Viêt Nam.
Ce n’est cependant qu’à partir de 1965 que les États-Unis interviennent massivement au Viêt Nam, après la résolution du golfe du Tonkin d’août 1964. La politique de contre-insurrection des États-Unis, accompagnée de bombardements massifs — notamment l’opération Rolling Thunder contre le territoire nord-vietnamien — échoue cependant à faire cesser la guérilla au Sud : l’offensive du Tết de 1968 confirme l’enlisement militaire du conflit vietnamien. Les Nord-Vietnamiens ont utilisé le territoire du Laos, dans la guerre civile depuis 1959, et le Cambodge pour fournir ses soldats au Sud Viêt Nam. Les opérations américaines ont traversé ces pays. La guerre du Vietnam a également contribué à provoquer la Guerre civile cambodgienne entre le gouvernement cambodgien soutenu par les États-Unis et les Khmers rouges soutenus par les Nord-Vietnamiens.
Le conflit étant dans l’impasse et de plus en plus impopulaire dans l’opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain. En 1975, le Nord Viêt Nam réalise une offensive contre le Sud Viêt Nam et remporte la victoire (chute de Saïgon). Le pays, officiellement réunifié l’année suivante, devient la république socialiste du Viêt Nam. En même temps que le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos deviennent, eux aussi, des pays communistes.

Touratzidis Paul B6

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