Il se présente un moment décisif dans la vie de chacun qui définit son caractère et sa conduite conséquente (conforme) ; comme un animal sauvage qui ouvre soudainement les yeux et qui s’apprête à attaquer sa proie, après une faible pause de sensibilisation.
Selon Henri Bergson, la perspicacité c’est une sorte de sensation comme la vue, tournée vers notre intérieur, qui récupère la vie réelle en dessous des voiles qui la recouvrent.
A l’intermédiaire de cette sensation, on prend conscience de notre égo intérieur (profond) contrairement à l’égo superficiel qui s’impose dans chaque condition sociale. De même, cette sensation contribue à la résolution des problèmes liés à la personnalité humaine, le destin, le sens de la vie, l’origine des gens. Elle offre le pouvoir de la création. Elle augmente le dynamisme.
Le Philosophe Français estime que le temps n’est pas mesuré de manière pratique. Il reflète l’écoulement ininterrompu, l’évolution constante de notre monde intérieur. En fonction de notre psychologie, on traverse le temps à rythme tranquille ou effréné.
Il y a sans doute, une période dans laquelle, un individu, inconsciemment ou consciemment, tôt ou tard, il s’échappe de la surface du présent, il réfléchit, il reconnait la valeur de son trajet et les luttes de ses ancêtres ; il réalise des sentiments de fierté et de persistance qui agissent comme une force motrice vers le désir de créer des souvenirs importants dans son avenir.
Les origines et le passé des personnes constituent une partie intégrante de leur personnalité – à condition qu’ils soient compris et admis clairement. Ces deux éléments, de manière inconsciente, conduisent les gens à approfondir dans le sens de l’existence, ils leur donnent l’élan pour saisir toute opportunité qui se présente, afin qu’ils écrivent leur propre histoire.
