L’éthos politique en périodes difficiles

Chaque pandémie représente un exemple typique d’un tournant décisif, une situation qui bouleverse les équilibres et qui remet en cause le système social. Donc, à l’heure actuelle de l’expansion du COVID-19, on tente de culpabiliser les jeunes gens, au lieu d’évaluer le comportement des jeunes d’une part, mais aussi celui des gens politiques d’autre part !

Pourtant, quels sont les stimuli que la jeunesse d’aujourd’hui dispose, afin de s’adapter ou de s’opposer à un  présent instable et un futur incertain ?

Que faut-il attendre de jeunes gens, à part de porter une masque et de suivre des protocoles sanitaires ?

Est-ce qu’il y a d’espoir ?

Certes, un meilleur monde n’est pas une formule rhétorique.

Mais que veut-il dire un meilleur monde ? Qui forme ? Qui définit ses limites ?

La majorité de jeunes, dans un cadre mondial, n’est pas soumise aux décisions de leurs parents. De même, ils ne sont point indifférents envers les problèmes qui concernent l’ensemble social. Ils ont l’énergie et la force à  créer des choses, car l’avenir leur appartient. Ils nécessitent des personnes qu’ ils puissent croire et s’y appuyer, comme des politiciens visionnaires avec de la cohérence aux paroles et aux actes ; des personnes prêtes à transmettre des savoirs et des expériences aux plus jeunes. Des politiciens qui ne nient point de prendre la responsabilité et qui restent très solides aux côtés des citoyens, sans abuser leur pouvoir, loin de la démagogie et des motifs  personnels.

Il est évident que les gens sont d’accord ou pas, ils ont des perceptions, des idéologies, des mentalités, des sensibilités différentes. Un vrai politicien, indépendamment des partis politiques ne devrait pas oublier les paroles d’Aristote que dans tous les cas, on doit choisir ce qui apparait d’être relativement meilleur et pas forcement l’excellent.

L’impossibilité de l’utopie, particulièrement sur la scène politique, ne devrait pas dissuader la chasse de la vision. La persistance et  « la solidarité intergénérationnelle » pourraient apporter une amélioration permanente dans plusieurs domaines.

Le bon citoyen, respectant l’Histoire, libre du recyclage continuel de son passé, avec des horizons ouverts et ayant dans l’esprit le triptyque « Liberté- Egalité- Fraternité » – ce qui s’adapte aux situations sociales contemporaines- sachant  d’être gouverné et pouvant gouverner lui-même, il peut changer pas mal de choses. Encore, il peut sensibiliser et être sensibilisé par des gens des divers âges, afin de mettre les bases d’un meilleur  avenir. En outre, il n’oublie jamais que le sort des peuples dépend de l’éducation des jeunes.

Il nous faut de la passion et de l’éthos et non prétendre forcement avoir du style !

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