La Guadeloupe

La Guadeloupe est un archipel des Caraïbes constitué de sept îles, formant une région et un département d’outre-mer français. La partie principale en forme de papillon est composée de deux îles : la Grande-Terre à l’est et la Basse-Terre à l’ouest, séparées par un bras de mer, appelé « la Rivière Salée ». La capitale est Basse-Terre et la capitale économique est Pointe-à-Pitre. La plus grande ville est Les Abymes.
Administrativement, la Guadeloupe est un département français, une région mono-départementale de l’Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, des Antilles françaises ; son code départemental officiel est le « 971 ». Elle est membre de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECS).
La Guadeloupe, bordée par la mer des Caraïbes à l’ouest et par l’océan Atlantique à l’est, est située à 575 km au nord des côtes du Venezuela en Amérique du Sud, à 205 km à l’est de l’Île de Aves, à 739 km à l’est-sud-est de la République dominicaine, à 2 176 km à l’est-sud-est de Miami et à 6 732 km de Paris.
La région se compose de plusieurs îles et îlets : la Guadeloupe continentale (la Grande-Terre et la Basse-Terre) et ses dépendances : l’île de Marie-Galante, l’archipel des Saintes composé principalement de Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, la Désirade et des ilets inhabités.

Langues
La Guadeloupe étant un département français, le français en est la langue officielle. Toutefois, le français guadeloupéen possède certaines caractéristiques linguistiques différentes de celles du français standard métropolitain. Mais, ce français régional a été peu étudié et la plupart des descriptions faites portent sur son lexique et sa morphosyntaxe. Cependant, il y a désormais une étude très détaillée sur l’aspect phonique du français guadeloupéen (ce serait la première étude qui traite à la fois des aspects phonétiques acoustiques, phonologiques et perceptifs du français guadeloupéen en particulier et du français antillais en général).

Gastronomie
La cuisine guadeloupéenne est métissée de par ses influences africaine, européenne et asiatique. Elle se sert tout d’abord des produits agricoles comme le poyo (appelé localement bananes vertes ou ti-nain), le fruit de l’arbre à pain, le gombos, le choux, le pois d’Angole, la christophine, l’igname ou la patate douce. La mer et les rivières approvisionnent en raies, vivaneaux, poulpes (chatou), lambis, burgots (type de gros bulot), oursins et ouassous. Les vergers procurent en fruits comme le corossol, le jambosier rouge, le fruit de la passion (marakoudja), la mangue, la quenette et les agrumes. Les condiments parfois utilisés sont le piment habanero, la cive (sorte d’oignon du pays) ou le roucou qui donne une teinte rouge aux sauces.
La cuisine souvent épicée et assaisonnée résulte de la macération de la viande ou du poisson pendant des heures, avant de les faire cuire, afin d’en relever le goût. Les plats typiques sont : le blaff de poisson, les dombrés, le bébélé (originaire de Marie-Galante), le colombo (équivalent du curry indien) ou le matété (riz cuit avec du crabe). En ce qui concerne les mises en bouche ou en-cas, citons le boudin créole, les accras, la galette de cassave ou le bokit.
Du point de vue des desserts, notons : le blanc-manger, les sorbets, les salades de fruits. Et du côté des pâtisseries citons : les pâtés à la confiture, le tourment d’amour (aux Saintes), le caca bœuf (à Marie-Galante) ou le sacristain. Souvent consommé, le pain natté est un pain brioché local.
Il existe une production locale de fruits confits (surelle, ananas, carambole) et de confitures (goyave, banane, noix de coco). On y consomme des sorbets (coco) ou des snowballs fait de glace pillée à laquelle on ajoute un sirop (menthe, grenadine). Enfin, parmi les sucreries on nommera la doucelette, le sucre à coco, le kilibibi et le konkada (d’origine béninoise).
Dans la catégorie des boissons, la consommation de soda est très importante en Guadeloupe, tout comme celle d’une boisson localement surnommée bière noire. Aussi, il n’est pas rare de rencontrer, aux bords des routes, des vendeurs de jus de canne à sucre ou d’eau de coco. Le chaudeau est, quant-à-lui, une boisson chaude consommée lors des mariage, baptême ou communion. Et il s’agit d’un lait de poule à la mode guadeloupéenne que l’on déguste accompagné d’un gâteau fouetté (génoise). Le rhum provient notamment des distilleries que compte encore le territoire et qui produisent les rhums de Guadeloupe.

Célébrations, festivités et jours fériés
Le Mardi gras, c’est la grande fête où les groupes de carnaval concourent dans le chef-lieu Basse-Terre ou à Pointe-à-Pitre pour les meilleurs costumes, meilleure musique ou meilleure chorégraphie dont le thème est imposé par les comités de carnaval. Le lendemain, le mercredi des Cendres, jour qui termine le carnaval, la mascotte de roi du carnaval surnommée Vaval est brûlée, ce qui signe la fin des festivités, tout le monde défile en noir et blanc (pour marquer le deuil de Vaval), et débutent alors les quarante jours de carême. La population majoritairement catholique, respecte cette période. Mais, étant donné le grand engouement pour les fêtes, le « jeudi mi-carême », un défilé en rouge et noir identique au carnaval donc avec des groupes de musiciens précédés de personnes qui défilent est organisé.

Délinquance et criminalité
La Guadeloupe était le département le plus violent de France en 2015 : 45 meurtres avaient été enregistrés en Guadeloupe et à Saint-Martin. Ces résultats font des deux îles le département « le plus meurtrier de France, loin devant les Bouches-du-Rhône » avec 8,4 meurtres pour 100 000 habitants, soit trois fois plus que dans la région marseillaise. Outre les crimes, on observe selon les chiffres de 2013 une forte augmentation des vols à main armée contre les locaux commerciaux (+63 %) ainsi que celle des cambriolages sur ces mêmes locaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guadeloupe

Myrto Tsagkaraki B6

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