Le Mozambique

INTRODUCTION
Le Mozambique, en forme longue la république du Mozambique, en portugais : Moçambique et República de Moçambique, est un État situé sur la côte orientale du continent africain. Il est entouré par l’Afrique du Sud, l’Eswatini, Madagascar, les Comores, le Zimbabwe, la Zambie, le Malawi et la Tanzanie.
C’est une ancienne colonie portugaise, le deuxième pays lusophone d’Afrique, derrière l’Angola, par sa population et par sa superficie. Le pays est membre de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), du Commonwealth et de l’Organisation de la coopération islamique.

L’indépendance
Au terme de la guerre d’indépendance du Mozambique, le pays obtient son indépendance le 25 juin 1975, sous le nom de République populaire du Mozambique et devient un régime communiste que l’ancien mouvement indépendantiste, le FRELIMO, dirige en tant que parti unique. Samora Machel est élu président et met en place un certain nombre de réformes, notamment agraires. Le régime de Samora Machel entreprend également une lutte autoritaire contre le tribalisme et tente de réduire l’influence des religions, ce qui sera mal accepté par une partie de la population.
La première année de l’indépendance est pleine d’espoir, et le régime trouve de nombreux soutiens dans le camp socialiste (URSS, Cuba, Yougoslavie), comme dans la gauche occidentale. Mais le Sud du pays connaît une situation compliquée du fait de la proximité de la Rhodésie et l’Afrique du Sud, tous deux hostiles au nouveau pouvoir, et l’accusant de recueillir des opposants. À partir de 1976 commence un conflit armé, qui dégénère dans une guerre civile sanglante. La RENAMO, anti-marxiste et soutenu par Rhodésie et l’Afrique du Sud , entretient une guérilla qui s’étend et fait près d’un million de morts en quinze ans. La guérilla de la Renamo est si sanglante qu’elle est comparée aux Khmers rouges cambodgiens.
Cela entraîne aussi le pays dans la faillite. Il devient pour les économistes le pays le plus pauvre du globe en 1986, une année qui voit également mourir le président Samora Machel dans un accident d’avion. Joaquim Chissano fait partie du comité central du FRELIMO qui assure l’intérim à la tête de l’État. Le 6 novembre 1986, il prend seul la présidence de la République. À la fin de la guerre civile, en 1992, les accords de paix permettent l’instauration d’une démocratie de type occidental : le FRELIMO, ayant abandonné l’idéologie marxiste-léniniste, demeure au pouvoir par la voie des urnes, Joaquim Chissano est élu président lors de l’élection présidentielle de 1994, tandis que la ReNaMo est démilitarisé et devient un parti légal.
En 1995, le Mozambique entre dans le Commonwealth alors qu’il n’a jamais été administré par le Royaume-Uni, pariant sur les bienfaits d’une intégration économique plus poussée avec les six États anglophones qui l’entourent, les tensions liées à l’apartheid notamment, devenant de l’histoire ancienne. À la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, investies dans plus de 8 000 propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l’état de projet multiplient les contrats avec des pays africains parmi lesquels le Mozambique, où la société Beacon Hill Resources exploite une mine de charbon.
Armando Guebuza, du FRELIMO, est président de février 2005 à janvier 2015. Filipe Nyusi, toujours du FRELIMO, lui succède en 2015.
À partir de 2017, ont lieu dans le nord du pays plusieurs attaques de groupuscules islamistes que le gouvernement s’efforce de combattre.
Le président Filipe Nyusi, candidat du parti au pouvoir, le FRELIMO, est réélu en octobre 2019 pour un deuxième mandat de cinq ans avec 73 % des suffrages. Son parti, le FRELIMO, remporte 184 des 250 sièges à l’Assemblée nationale et dirige l’ensemble des dix provinces du pays. Les conditions de déroulement du scrutin et les résultats de cette élection sont une nouvelle fois contestés.
En mars 2019, le cyclone Idai provoque au moins 650 morts, des centaines de milliers de déplacés, plus de 1,8 million de personnes sous assistance humanitaire et de considérables dégâts économiques.

GÉOGRAPHIE
Le Mozambique est limitrophe de la Tanzanie, du Malawi, de la Zambie, du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud et de l’Eswatini. Il dispose d’un littoral de plus de 2 000 km sur l’océan Indien. Le pays est une immense façade maritime de l’Afrique australe.
Domaine des savanes coupées par des fleuves venant des plateaux d’Afrique anglophone. Le relief est plus relevé à l’intérieur. Le mont Binga est le point culminant avec 2 436 m.
Le climat varie de tropical à subtropical.
Le Mozambique figure parmi les cinq pays les plus touchés par des catastrophes naturelles entre 2000 et 2019, selon l’Indice mondial des risques climatiques (IRC). Les cyclones et sécheresses en particulier y sont fréquents.

Éducation
Le niveau d’éducation au Mozambique est de neuf ans pour les garçons et de sept ans pour les filles, ce qui donne une moyenne de 8 ans d’éducation (2005)

LANGUES
Le pays compte environ 101 ethnies, les plus importantes étant les Makondés, les Tsongas, les Yaos et les Shonas. La plupart des Mozambicains sont d’origine africaine. En effet, ils constituent 99,68 % de la population totale du Mozambique. 0,06 % d’entre eux sont Européens, 0,02 % Euro-Africains et 0,08 % sont d’origine indienne.

RELIGIONS
Selon un recensement de 201731 :
 chrétiens : 59,8 % :
 catholiques : 27,2 % ;
 églises africaines : 15,6 % ;
 évangéliques et pentecôtistes : 15,3 % ;
 anglicans : 1,7 % ;
 musulmans : 18,9 % ;
 animisme (religions traditionnelles africaines) : 14 % ;
 autres : 4,8 % ;
 sans religion ou non indiqué : 2,5 %.
La Direction nationale des affaires religieuses au ministère de la Justice affirme que les chrétiens évangéliques représentent le groupe religieux le plus rapide en croissance dans le pays. En général, les communautés religieuses ont tendance à trier leurs membres à travers des lignes ethniques, politiques et économiques.

SANTÉ
Au Mozambique, des dizaines de milliers de personnes meurent ou tombent malades en raison du manque d’accès à l’eau potable. La dysenterie, le choléra et les autres maladies hydriques figurent parmi les principales causes de mortalité, avec le paludisme et le sida. Selon les Nations unies, chaque année, plus de 20 000 enfants décèdent de maladies hydriques. Le pays est bénéficiaire de l’aide internationale et notamment de la part d’Unitaid, ce qui lui a permis notamment de recevoir le traitement de 25 000 enfants par des antirétroviraux.

MAISON DE FER (POISSY)
La maison de fer ou maison métallique de Poissy (appelée improprement maison Eiffel) et parfois villa de la Maladrerie1, est l’une des dix maisons en fer répertoriées en France et bâties selon le procédé de tôles embouties de Joseph Danly 2,3. Construite en 1896, elle est occupée jusque dans les années 1980. Située initialement à proximité du tracé de l’autoroute A14, elle est laissée à l’abandon à la suite d’une expropriation et subit d’importantes dégradations avant d’être abattue par la tempête de 1999. Elle est démontée en 2016 par les services techniques de la ville de Poissy puis remontée dans le parc Meissonier pour installer un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine en son sein inauguré le 19 septembre 2020.

Construction et occupation
La maison est réalisée en 1896 par les forges d’Hautmont pour Georges F. de Coninck (1848-1934) et son épouse Isabelle S. Winslow (1857-1945) au croisement de l’avenue de la Maladrerie et de la rue du Champ-Gaillard. C’est ensuite Anne Mary Renée de Coninck, nièce de Georges F. de Coninck, et son mari Raymond Lerch qui y vivent jusqu’au milieu des années 1940. La maison est achetée par les époux Croisier et louée avec une autre petite maison en meulière, détruite plus tard, à des personnes travaillant à la société d’élevage de chiens de la Coudraie.
Un groupe de FFI s’installe dans la maison au moment de la Libération ce qui conduira a retrouver des douilles encore vingt ans plus tard. Le 8 janvier 1960, elle est achetée par l’antiquaire italien Giancarlo Baroni5 par-devant notaire Me Binet, puis occupé avec son épouse Jennifer Yates. La maison est alors meublée et décorée avec goût, le jardin parfaitement entretenu est agrandi en 1961 et 1963 et planté d’une roseraie d’arbres en l’honneur de chacun des enfants (pin, sapin bleu et saule pleureur) devant s’occuper à tour de rôle de l’entretien. Sa façade et sa toiture sont inscrites au titre des monuments historiques en août 1975. La maison est probablement habitée jusqu’en 1980. La photographe et artiste Francesca Piqueras, dont le travail porte sur les carcasses métalliques des bateaux abandonnés, fait partie des occupants de la maison lorsqu’elle fut enfant.

Abandon et dégradations successives
En juillet 1980, la maison est estimée et mise en vente par les Domaines mais aucun visiteur ne l’achète la trouvant « ouverte à tous les vents ». En février 1981, la maison et son terrain sont achetés par l’État par expropriation afin de construire l’autoroute A14. Le 29 juin 1981, la maison subit un incendie détruisant totalement le clocheton et abîmant sérieusement la charpente et la toiture.

Le 1er juillet 1981, la DDE demande qu’un arrêté de péril soit pris pour « ce lieu de rendez-vous de la délinquance juvénile ». Le maire énonce que « C’est une maison probablement abandonnée par ses propriétaires et laissée sans surveillance » et précise que la demeure est saccagée, les cheminées détruites, les appareils sanitaires et de chauffages volés et les menuiseries dégradées. L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable a tout projet de démolition du bâtiment jugeant qu’il n’y a pas d’effondrement à craindre et préconise la réfection des clôtures par le propriétaire4.
En mai-juin 1983, le bureau Jean et Claude Prouvé réalise le relevé des façades pour le compte de la DRAC.
Le 16 novembre 1984 lors d’une « journée architecturale » organisée par la ville de Poissy en collaboration avec le centre de création industrielle, l’architecte Jean Dethier propose la création d’un « Musée de plein air de l’architecture Moderne » comprenant la Villa Savoye, une maison en pisé de François Cointeraux, et la maison de fer démontée et remontée plus loin.
En 1985, le Centre Technique du Zinc est chargé par le ministère de la Culture d’étudier le bâtiment.
Elle est détruite par la tempête de 1999.

Démontage
Le 18 juin 2011, l’association des Amis de la Maison de Fer est officialisée, après l’annonce de sa création le 5 mai de la même année. L’association fait un premier état des lieux du site et relève les cotes de la bâtisse avec l’autorisation de la Société des autoroutes Paris-Normandie, concessionnaire des lieux. En 2015, la maison de fer fait l’objet d’un film réalisé par l’association13.
Le 22 juin 2015, le Conseil municipal de la ville de Poissy vote à l’unanimité une délibération lançant les procédures d’acquisition de la maison de fer et la dépose d’un dossier de permis de construire concernant le démembrement et la conservation des éléments métalliques de celle-ci.
La ville de Poissy obtient la cession des vestiges à l’euro symbolique auprès de la direction régionale et interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement, après une délibération du Conseil municipal votée à l’unanimité le 15 février 2016.
La ville a l’intention de rebâtir la maison de fer Danly sur le terrain du théâtre de verdure dans le parc Meissonier pour un coût estimé à deux millions d’euros.
La direction régionale des affaires culturelles valide le dossier de la ville début mai 2016, à ce moment-là, il est estimé que 20 à 30 % des éléments d’origine peuvent être réemployés.
Un premier nettoyage du terrain a lieu en mai 2016.
Des travaux de débroussaillage ont lieu début octobre 2016 ; du 12 au 15 octobre, la véranda et les éléments de façade ouest sont démontés ; du 15 au 20 octobre le plancher intérieur et la dalle de la véranda sont nettoyés ; le 25 octobre a lieu le nettoyage de la façade sud retrouvée entière mais déformée et la découverte de tôles sous la terre; du 7 au 10 novembre c’est au tour de la façade ouest d’être démontée ; du 14 novembre au 1er décembre la façade sud et nord sont démontées ; le 7 décembre ce sont les fermes ; du 8 décembre au 12 janvier 2017 la façade est, du 31 janvier au 14 février l’annexe est démontée. Quatre à cinq personnes sont présentes sur le site durant toute l’opération de démontage : chef de projet, chargée d’inventaire ainsi que deux à trois personnes des services techniques, parfois spécialisées dans un domaine tel que la serrurerie. Une mini-pelle est utilisée pour l’évacuation des nombreux gravats et faciliter le travail de l’équipe.
Le démontage, effectué selon un protocole conçu par les services techniques de la ville, le cabinet d’architecte Trio Ingénierie et validé par la direction régionale des affaires culturelles.

BIBLIOGRAPHIE
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Mozambique
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Fer_(Poissy)

Filotei Temponera B6

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